“Duo de Charme” à Carthage

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“Duo de charme”: con questa frase ed altre entusiastiche recensioni è stato battezzato il primo concerto pubblico del duo composto da Maristella Patuzzi (violino) e Floraleda Sacchi (arpa). Le due artiste hanno suonato il 10 ottobre 2014 per l’apertura dell’Ottobre Musical di Cartagine in rappresentanza dell’Italia, su invito dell’Istituto Italiano di Cultura e l’Ambasciata Italiana di Tunisi. Alcune delle numerose interviste per radio e tv, video del concerto e delle recensioni sono disponibili qui.

Recensione Corriere Euromediterraneo

E’ stato un concerto con meravigliosi sprazzi di luce, di interesse sempre sostenuto, divenuto presto esaltante, passando da tre pagine classiche pre-romantiche a brani contemporanei o quasi, arricchite da preziosi arrangiamenti.        (Daniele PASSALACQUA)

Recensione TAP – Tunisie Agence Pesse – Directinfo

UN DUO DE CHARME

Deux virtuoses de la musique italo-suisse, la harpiste Floraleda Sacchi et la violoniste Maristella Patuzzi ont assuré, vendredi soir, un concert exceptionnel lors de la soirée d’ouverture du 20ème Octobre musical, à l’Acropolium de Carthage.

L’enceinte de l’Acropolium s’est embellie avec les lumières et les belles notes qui se dégageaient à chaque mouvement des doigts de Floraleda et Maristella.

Elles ont joué des morceaux de Niccolo Paganini (1782-1840) et Giovanni Paisiello (1740-1816) pour enchaîner, en deuxième partie, avec des compositions de l’Italien Ennio Morricone (1928) et de l’Argentin Astor Piazzolla (1921-1992).

Entre compositions classiques et musiques contemporaines, les deux artistes, en solo ou en duo, ont emporté le public dans une ballade musicale aux multiples sonorités.

Emerveillé par la complicité entre les deux musiciennes, tout au long du concert, le public de l’Octobre Musical a eu droit à une soirée de légèreté et de relaxation. […]

Recensione Le Temps

LES CORDES VIRTUOSES…

Le vendredi 10 octobre dernier, le coup d’envoi de cette nouvelle édition de l’Octobre Musical a été le rendez-vous de l’émotion et de l’excellence. L’Acropolium de Carthage et l’Institut Italien de Culture ont accueilli la violoniste Maristella Patuzzi et la harpiste Floraleda Sacchi sous la coupole de l’ancienne cathédrale Saint Louis. Deux virtuoses qui ont offert un moment de délectation unique à travers cordes et archet…

Devant un parterre composé de férus de grande musique, de spécialistes et de profanes, les deux interprètes ont ouvert le bal par des compositions de Niccolo Paganini, deux sonates à la variance tonale envoûtante et saisissante. Une remontée dans le temps qui ramena les convives au cœur du XIXème siècle. Cette procession temporelle s’est poursuivie avec la sonate sur « le roi Theodore » de Giovanni Paisiello, un morceau dont la force et la beauté ont exacerbé des sensations à fleur de peau. Enfin, les œuvres contemporaines de Ennio Morricone et d’Astor Piazzolla ont ampli l’espace de consonances particulières où le phrasé semble se rompre, se suspendre pour reprendre avec cette fluidité de notes à la fois douces et poignantes.

Ce voyage temporel était un dépaysement rendu possible grâce au talent incontestable de Maristella Patuzzi et Floraleda Sacchi. Les deux acolytes, aux parcours différents, ont réuni leur virtuosité pour offrir à l’assistance un moment privilégié à la rencontre de la technicité et de l’émotionnel. Si le doigté donnait, sans conteste, un aperçu sur la maîtrise parfaite et l’aisance dans le jeu, habiter l’œuvre était, quant à elle, le fleuron de cette interprétation. Le pincement des cordes de la harpe et les mouvements de l’archet sur le violon ont donné lieu à un mariage de sonorités à travers lequel les notes se sont épousées dans une union frémissante emplissant la salle de sensations grandiloquentes: douces et puissantes à la fois. Miristella Patuzzi et Floraleda Sacchi ont communiqué aux mélomanes cette émotion qui habite l’interprète lui-même lors de l’abord des pièces. La maîtrise des compositions, de la technique et cette touche personnelle ont donné lieu à une rencontre impromptue entre le commun et le personnel: le premier étant les compositions, le second culminant dans cette appropriation de l’œuvre connue.

A travers le violon et la harpe de Maristella Patuzzi et Floraleda Sacchi, une brèche temporelle s’est ouverte d’où s’échappèrent des mélodies caressantes ou « intranquilles » (pour reprendre le terme de Pessoa). Dans cette brèche, se sont laissés transparaitre le génie et le talent des deux artistes. En duo ou en solo, la violoniste et la harpiste ont réussi à capter l’attention et à confiner à l’espace cet écrin de velours dont la volupté en était la clé de voûte.

Ce premier concert, qui donne déjà le ton de cette 20ème édition de l’Octobre Musical, a été l’occasion d’une rencontre avec le génie interprétatif et le génie émotionnel. Par leur appropriation du programme, Maristella Patuzzi et Floraleda Sacchi ont placé cette soirée inaugurale sous le signe de l’excellence. Les vifs applaudissements à la fin du concert témoignaient de la connivence et de ce lien tacite que les deux artistes ont réussi à tisser entre elles et le public, ce lien indéfectible que tout vrai artiste est seul capable d’instaurer…         (Raouf MEDELGI)

Recensione La Presse

INTIMITÉ ET EXPRESSIVITÉ

Une soirée marquée par le romantisme, le lyrisme et la virtuosité.
La soirée d’ouverture de l’incontournable rendez-vous automnal avec la musique classique, l’Octobre Musical, a drainé une grande foule vendredi dernier à l’Acropolium de Carthage. En coopération avec l’Institut culturel Italien, les férus du classique ont pu faire une heureuse rencontre avec deux solistes italiennes, à savoir Floraleda Sacchi à la harpe et Maristella Patuzzi au violon, dont l’ harmonie irréprochable et le son exquis des cordes, ont contribué à la réussite de ce concert.
D’entrée de jeu, Maristella Patuzzi donnait le ton de la soirée, en entraînant sa complice dans de magnifiques morceaux du compositeur italien Niccolò Paganini (1782-1840)- da Centone di Sonate: Sonata No. 1 in La maggiore et Sonata No. 3 in Do maggiore… Des partitions riches et satinées dont le lyrisme et l’expressivité allaient comme un gant à ces deux musiciennes dont l’exécution est venue fluide, lumineuse et de haute facture technique.
On a eu droit, également, à de brillantes relectures tendres et raffinées du compositeur italien Giovanni Paisiello (1740-1816) «Sonate sur «Le roi Theodore», pour violon et harpe.
Nous nous évadons à travers ces musiciennes confirmées qui nous transportent dans l’intimité d’ un monde fait de rêve, d’imaginaire et de poésie, grâce à une palette riche en sonorités profondes, en touches flottantes, en cordes pudiques et soyeuses .
Suivent, ensuite, Gabriel’s Theme (da Mission) du célèbre compositeur, italien également, Ennio Morricone (1928).
Cette belle complicité, installée entre les deux musiciennes, s’est poursuivie dans la «Suite del ángel (Milonga, Muerte, Resurrectión)», «la Fugata-Adios Nonino (pour violon )», «Oblivion (pour harpe) du grand compositeur argentin Astor Piazzolla (1921-1992), des compositions très riches, à travers lesquelles les solistes ont pu exprimer pleinement leur sensibilité, peignant de superbes palettes de couleurs abstraites et évanescentes. On a eu droit, également, au «Libertango» qui conclut de manière festive leur récital avec des airs de tango, emportés, enflamés, touchants et attachants originalement interprétés sur harpe.
Le ravissement et l’adhésion du public n’étaient que justice. On en redemande.     (Ronz NEDIM)